• Une contribution exceptionnelle assise sur
le revenu fiscal de référence des contribuables les plus aisés est instituée.
Cette contribution, additionnelle à l'impôt sur le revenu, est calculée en
appliquant un taux de :
- 3 %
à la fraction du revenu fiscal de référence comprise entre 250 000 € et 500 000
€ (contribuables célibataires, veufs, séparés ou divorcés) ou entre 500 000 €
et 1 000 000 € (contribuables mariés ou pacsés soumis à une imposition commune)
;
- 4 %
à la fraction du revenu fiscal de référence supérieure respectivement à 500 000
€ et 1 000 000 €.
Des modalités particulières de calcul sont
toutefois prévues en cas de perception de revenus exceptionnels.
La contribution s'applique à compter de
l'imposition des revenus de l'année 2011 et jusqu'au retour à l'équilibre des
finances publiques (art. 2).
• L'avantage en impôt procuré par certains
dispositifs de réductions ou crédits d'impôt est réduit de 15 % à compter de
l'imposition des revenus de 2012 (art. 83).
• Le plafond global des avantages fiscaux est
abaissé à 18 000 € plus 4 % du revenu imposable à compter de l'imposition des
revenus de 2012 (art. 84).
• Pour sa dernière année d'application
(2012), le dispositif Scellier est de nouveau remanié et les taux de la
réduction d'impôt sont abaissés (art. 75).
• Le taux de la réduction d'impôt en faveur
des loueurs en meublé non professionnels est abaissé à 11 % pour les
investissements réalisés en 2012. L'avantage fiscal est maintenu après 2012
pour certaines opérations déjà engagées en 2011 (art. 76).
• Le crédit d'impôt accordé au titre des
dépenses destinées à améliorer la qualité environnementale de l'habitation
principale est prorogé jusqu'en 2015 pour les dépenses afférentes à des
logements anciens. A compter de 2012, les taux du crédit d'impôt sont tous
diminués, mais peuvent être majorés de 10 points en cas de réalisation de
plusieurs types de travaux (art. 81, I et III).
• Le crédit d'impôt en faveur de l'aide aux
personnes est prorogé jusqu'en 2014 et majoré pour les travaux de prévention
des risques technologiques (art. 82).
• Pour l'application des réductions d'impôt
sur le revenu et d'ISF pour souscription au capital des PME, les holdings
investissant dans des PME à côté de sociétés coopératives peuvent compter plus
de cinquante associés (art. 25). Par ailleurs, les entreprises solidaires
agissant dans le secteur du logement social ne sont pas tenues de respecter le
plafond communautaire d'aides au capital investissement (art. 77).
• La réduction d'impôt en faveur des
investissements dans les Sofica qui devait prendre fin le 31 décembre 2011 est
prorogée jusqu'au 31 décembre 2014 (art. 9).
• L'abattement général pour durée de
détention sur les plus-values de cession de titres de sociétés soumises à l'IS
est supprimé avant toute application. Un dispositif de report d'imposition de
la plus-value pouvant devenir une exonération définitive, d'application
beaucoup plus limitée, est mis en place (art. 80).
• Une exonération est créée en faveur des
contribuables qui, non propriétaires de leur résidence principale, cèdent un
logement pour en acquérir une (art. 5).
• Pour le calcul de la plus-value imposable
lors de la revente d'un immeuble acquis en l'état futur de rénovation (VIR), le
prix des travaux est compris dans le prix d'acquisition (art. 6).
• L'abattement spécifique de 15 % par année
de détention de chevaux de course ou de sport âgés de moins de huit ans est
supprimé (art. 7).
• Les dividendes distribués issus de
bénéfices exonérés de SIIC et de Sppicav sont, dès 2011, obligatoirement
imposés au barème progressif de l'impôt sur le revenu sans abattement de 40 %.
Par ailleurs, les titres de SIIC et de Sppicav ne peuvent plus être inscrits
sur un PEA à partir du 21 octobre 2011 (art. 8).
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